Journée mondiale des soins palliatifs : « Il s’agit de réduire la souffrance, pas de mettre fin à la vie »
Le 12 octobre 2024 aura lieu la journée mondiale des soins palliatifs. À cette occasion, les trois fédérations belges de soins palliatifs, en Wallonie, à Bruxelles et en Flandre, ont relancé une campagne nationale pour diffuser une image plus positive des soins palliatifs.
Intitulée « Bien plus que des soins », cette campagne veut montrer que les soins palliatifs ne sont pas synonymes de mort mais bien plus de qualité de vie. Ceux-ci ont pour vocation d'améliorer la qualité de vie des patients et de leurs proches en leur offrant un accompagnement pour un « bien-être tant physique que psychologique, social et spirituel ».
Chaque année, en Belgique, plusieurs dizaines de milliers de personnes et leur entourage pourraient bénéficier de ces soins, selon le Palliative Care Indicators Tool (PICT). Cet outil identifie les patients qui en auraient besoin sur la base des critères de fragilité, d'incurabilité et de sévérité de la maladie. Les soins palliatifs ne sont pas réservés uniquement aux patients au pronostic vital de moins de 3 mois ou aux personnes atteintes d'un cancer. Au contraire, toute personne atteinte d'une maladie grave et évolutive sans guérison possible peut en bénéficier.
Cette campagne se décline donc en français et néerlandais, à travers des affiches dans les lieux publics et institutions de soins dans toute la Belgique, et des messages sur les réseaux sociaux. Le site www.bienplusquedessoins.be explique non seulement en quoi consistent les soins palliatifs, mais aussi quelles sont les personnes qui peuvent en bénéficier.
L’association Brusano, plateforme de coordination des soins palliatifs à Bruxelles, a également mis au point des cartes informatives qui abordent diverses questions sensibles liées aux soins palliatifs. Ces cartes très didactiques, téléchargeables sur le site de l’association, rappellent notamment l’objectif des soins palliatifs : « Il s’agit de réduire la souffrance, pas de mettre fin à la vie » ; « mourir est un processus naturel ». Elles expliquent en termes clairs ce que sont les symptômes réfractaires, la sédation de fin de vie, les effets de la morphine ou encore comment se passent l’alimentation et l’hydratation en fin de vie.
Image : Cartes informatives de L'association Brusano
