Les techniques de procréation artificielle ont acté la dissociation entre sexualité et procréation pour répondre à un désir d’enfant devenu de plus en plus impératif. Le problème d’infertilité mais aussi les nouvelles configurations familiales envisagées en dehors de la réalité naturelle de la procréation ont trouvé dans la GPA1 le moyen de répondre à ce désir. Le « projet parental » consacre ainsi le désir d’enfant. Il ne s’inscrit plus tant dans le cadre d’une union charnelle que dans la volonté d’un couple ou d’un individu d’avoir un enfant.
Dossier : Faut-il légaliser la gestation pour autrui (GPA) ?
Auteur / Source : IEB Publié le : Thématique : Début de vie / Gestation pour autrui Dossiers Temps de lecture : 30 min.
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