Mères porteuses / Euthanasies / Handicap et pauvreté
Mères porteuses en Belgique : une pratique anonyme dans des centres non identifiables
Répondant à une question parlementaire de la sénatrice Elke Sleurs (N-VA) posée en décembre 2011 à propos de la pratique des mères porteuses en Belgique (Question écrite 5-4239), la ministre des Affaires sociales vient de faire savoir (16 janvier 2013) que le recours à une mère porteuse est une pratique exceptionnelle qui n'est réalisée que dans une minorité de programmes de soins en médecine de la reproduction. Les indications et les modalités de cette pratique font partie du code éthique de chaque centre qui la pratique. Seules les indications strictement médicales sont prises en compte à l'heure actuelle. Mais aucune donnée n'est vraiment disponible car la loi belge n'encadre pas ces pratiques.Contraception : résultats belges d’une étude internationale CHOICE
En dépit de la disponibilité de différentes formes fiables de contraceptifs, le nombre d'avortements enregistrés en Belgique continue d'augmenter au fil des ans. En l'espace de 15 ans, on a observé une augmentation de 44%, explique le Dr Weyers.Parmi les chiffres clefs donnés par l'Etude CHOICE, la Belgique dispose du nombre le plus élevé d'utilisatrices de la pilule (67,4% vs 41,8% en moyenne) et du nombre le plus faible d'utilisateurs de préservatifs (5,3% vs 25,2% en moyenne).
Et toujours selon cette étude, le risque en Belgique qu'une femme subisse un avortement s'élève à 1 sur 6.
Source : Médi-Sphère, 27/12/2012
- Belgique : toujours plus d'euthanasies : 1432 en 2012
En Belgique, selon la commission chargée de contrôler la pratique de l'euthanasie dans ce pays, il a été enregistré 1432 déclarations d'euthanasie pour l'année 2012. Ce qui représente une hausse de 25% par rapport aux 1133 cas enregistrés en 2011. Sur les 1432 cas, 81% étaient d'origine flamande soit 1156 cas, et 19% étaient francophones soit 276 cas.Faut-il rétribuer le médecin qui donne un deuxième avis lorsqu'un patient demande à pouvoir bénéficier de l'euthanasie ?
A ce jour, ces médecins conseils ne sont pas payés par les autorités pour cette prestation depuis des années. Selon De Standaard, l'argent est pourtant disponible depuis 2010 mais un arrêté royal manque pour le débloquer. La loi sur l'euthanasie détermine qu'un second médecin doit être consulté avant toute pratique d'euthanasie. Pour les patients qui ne sont pas en phase terminale, il faut même trois avis.
En 2007, les mutualités et les médecins avaient conclu que ce second avis devait être rémunéré. Un arrêté ro...