En octobre 2018, lors de son Assemblée générale à Reykjavik, l'Association Médicale Mondiale (AMM, World Medical Association - WMA) a adopté une nouvelle prise de position sur l'interruption médicale de grossesse (IMG).
Cette nouvelle prise de position est l'occasion de faire le point sur la position adoptée par la WMA en matière d'IMG.
Il avait été craint que la liberté de conscience des médecins ne soit altérée avec la nouvelle déclaration de l'AMM (Association Médicale Mondiale) sur l'avortement médicalement prescrit, émise à Reykjavik en octobre 2018. Le texte adopté a finalement conservé cette liberté fondamentale des médecins. En effet, il prévoit explicitement que ceux-ci « ont le droit d'invoquer une clause de conscience s'ils ne souhaitent pas pratiquer un avortement ». Toutefois, ces médecins devront faire en sorte qu'un collègue assure la continuité des soins à la femme enceinte.