Le nombre d'avortements augmentent chaque année en Belgique comme en France, tandis que les lois de légalisation de l'avortement votées en Belgique en 1990 et en France en 1975 se voulaient porteuse de l'espoir de voir baisser ces chiffres.
L'absence d'intérêt des pouvoirs publics et le relatif déni des cliniciens de la santé mentale pour les conséquences psychologiques de l'avortement sont inquiétants car les personnes vivant un deuil périnatal ont besoin de voir leur parole entendue et reconnue. C'est, entre autre, par des études scientifiques objectives décrivant la clinique des troubles psychologiques parfois vécus à la suite d'un avortement que le grand public sera alerté des conséquences et des dangers de l'avortement. Seules des femmes guéries, pouvant exprimer leurs souffrances passées et témoigner aux générations futures des enjeux de l'avortement pourront faire baisser les occurrences d'avortement et cesser la banalisation de cet acte.
Par ailleurs, les adolescentes devraient faire l'objet de toute l'attention car l'avortement est de plus en plus courant chez les 15-19 ans et les potentielles conséquences sur leur psychisme sont importantes et sérieuses.
Il est donc nécessaire d'évoquer quelques études scientifiques réalisés en France, en Belgique ou à l'étranger et de constater le vide sidéral sur le sujet. Ce recensement montre le relatif désintérêt des organismes publics de recherche. En effet, en Belgique et en France, droit de la femme signifie accès à l'avortement qui doit ainsi faire partie de l'offre de santé. Evoquer ses conséquences serait dangereux pour ce droit, jugé fragile. Les résultats des études mentionnées ci-après sont systématiquement disqualifiés, quand elles soulignent le lien entre avortement et troubles de santé mentale : il serait trop dangereux de les prendre en compte car cela pourrait remettre en cause l'avortement en tant que traitement médical.
On note aussi une plus grande liberté de parole et de recherche dans les pays à culture anglo-saxonne sur le sujet. Ne pourrions-nous pas donner à ces études le bénéfice de se faire l'écho d'une réalité constatée sur le terrain par quelques professionnels et, au nom du principe de précaution, réaliser des recherches scientifiques objectives pour entendre le malaise des parents, du personnel soignant, des enfants, et enfin, cesser la loi du silence ?
NB. Cette liste est non exhaustive et a été réalisée sur la base des documents d'origine et comprend des études aux conclusions contradictoires.
Dossier complet présentant la problématique
- interruption de grossesse
- IMG
- fausse couche
- psychologie
- IVG