La presse s'est récemment fait écho de cette nouvelle prouesse biomédicale permettant la naissance d'un enfant après le transfert du « noyau » d'un ovule dans un autre.
Objectif ? Permettre à une femme porteuse d'une maladie mitochondriale sévère de transmettre à l'enfant conçu ses gènes, sans prendre toutefois le risque de lui transmettre en même temps la maladie qui l'accable. Quelques mois après la naissance d'un premier bébé du genre, le succès semble total. Mais des questions sanitaires et éthiques restent toutefois sans réponse.
Cette « première médicale », aboutissement de méthodes déjà anciennes, est le fait d'une équipe new-yorkaise qui a toutefois préféré agir hors-frontière, en l'occurrence à Mexico. Faute de législation, cette technique a aussi été employée en Ukraine en vue d'améliorer les techniques de fécondation in vitro. Le parlement anglais l'a autorisée dans sa législation le 3 février 2015. A l'heure ou le Conseil de l'Europe réfléchit à une recommandation sur « Le recours aux nouvelles technologies génétiques chez les êtres humains », une réflexion tant médicale qu'éthique s'impose.
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