Evoquer les conséquences psychologiques de l'avortement est complexe pour nos sociétés, car en parler conduit l'auditoire à penser que la démarche proposée revient à remettre en cause la dépénalisation de l'avortement, débat inconvenant pour les démocraties notamment belge et française.
L'INED affirme que 40% des femmes françaises auront recours à l'avortement dans leur vie.
Et malgré le fait que de nombreuses femmes sont concernées par cet acte, très peu témoignent de cette expérience douloureuse et sont capables d'en parler ouvertement : il est difficile d'évoquer cette souffrance, la culpabilité, le manque d'enfant et le besoin de faire le deuil de l'enfant avorté.
S'appuyant sur de nombreuses études scientifiques, l'auteure de ce Dossier, évoque et décrit les différents symptômes possibles suite à un avortement.
PLAN:
I. Caractéristiques des conséquences psychologiques de l'avortement
Troubles psychologiques possibles de la mère ayant avorté
Le soulagement - Le Déni - La colère - Le doute - La culpabilité - Dépression, anxiété, somatisation, reviviscences - Maltraitance des autres enfants
Troubles psychologiques possibles du couple et du père
Troubles psychologiques possibles de l'entourage
Troubles constatés chez les autres enfants de la mère ayant avorté
Troubles constatés chez les personnes de l'entourage
Les études scientifiques
II. Thérapies existantes et structures de soutien des personnes souffrantes
Parcours psychologiques
Parcours psycho-spirituels
Le faire-mémoire
III. Questions en suspens pour la société
La société tout entière est concernée
Lien entre insécurité familiale et avortement
L'avortement chez les adolescentes
Les pouvoirs publics cherchent-ils à faire baisser le nombre d'avortements ?
Conclusion
Annexe: les études scientifiques en détail
- interruption de grossesse
- avortement thérapeutique
- naissance handicapée
- IVG
- IMG
- fausse couche
- psychologie