Portugal : autorisation de la GPA comme remède à l’infertilité et élargissement de l'accès à la PMA
Portugal : autorisation de la GPA comme remède à l’infertilité et élargissement de l'accès à la PMA
Le vendredi 13 mai 2016, le Parlement portugais a voté l'autorisation des mères porteuses à titre gratuit pour les femmes frappées d'infertilité liée à une absence ou à une lésion de l'utérus « qui empêche de façon définitive et absolue la grossesse. »La pratique des mères porteuses, également appelée Gestation Pour Autrui (GPA) consiste pour une femme à porter un enfant et à le céder à un couple tiers (le couple commanditaire) à sa naissance (Fiche Didactique IEB). Mettant un voile sur la réalité de la vie intra-utérine de l'enfant et sur son lien maternel avec la femme qui l'a porté, elle considère que seul le couple commanditaire, par son « désir d'être parent » a la légitimité de la parentalité.
Dans un souci éthique, le Portugal n'autorisera que la GPA dite « altruiste » ou « non-commerciale ». Or, il n'existe pas de GPA éthique puisque, rémunérée ou non, cette pratique recouvre la même réalité de réification du corps de la femme et de l'enfant.
En parallèle, le Parlement po...
OMS : 56 millions d’avortements connus dans le monde en 2015
Bien que le nombre annuel d'avortements connus dans le monde ait baissé de 46 à 27 pour 1000 femmes en âge de procréer entre 1990 et 2014, les estimations de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) publiées jeudi 12 mai 2016 dans le journal britannique The Lancet démontrent qu'une grossesse sur quatre débouche sur un avortement dans le monde.Les études révèlent notamment que le taux d'avortements a considérablement baissé dans les pays développés, en particulier les pays européens. En revanche, les pays en développement gardent une proportion d'avortements relativement stable et très élevée. En Amérique latine par exemple, 32% des grossesses se terminent par un avortement.
Source : The Lancet
Clause de conscience pour les professionnels de la santé
Des professionnels de la santé sont sollicités d'exécuter ou de concourir à un acte qui heurte leur conscience. Leur objection éthique n'est pas nécessairement liée à une conviction religieuse ; elle s'appuie aussi sur des motifs d'ordre scientifique ou liés à la conception qu'ils se font de leur déontologie professionnelle.Un médecin peut-il refuser de pratiquer une euthanasie ? Une infirmière peut-elle refuser de participer à un avortement ? Un pharmacien peut-il refuser de délivrer certains produits ? La légitimité de ces attitudes est-elle consacrée en droit, voire reconnue par la loi ?
De façon synthétique, sous la forme de questions-réponses, la brochure de l'IEB tente de faire le point sur ces questions.
Pour obtenir la Brochure "Clauses de conscience au profit des professionnels de la santé" par la poste cliquer ICI
ou la télécharger de notre site ICI