Pays-Bas : la clinique de fin de vie montrée du doigt
- Pays-Bas : la clinique de fin de vie montrée du doigt
Pour la troisième fois en un an, la clinique de fin de vie, aux Pays-Bas, qui s'est donné pour mission de répondre aux demandes d'euthanasie des personnes répondant aux conditions prévues par la loi mais dont le médecin refuse de poser le geste, est montrée du doigt par la commission régionale de contrôle, pour négligence en matière d'euthanasie.L'année dernière, cette clinique avait administré l'euthanasie à Gaby Olthuis, une femme de 47 ans souffrant d'acouphènes aigus. Pour la commission de contrôle, la clinique n'a pas suffisamment évalué la possibilité de mettre en place des traitements alternatifs. Concrètement, il lui est reproché de ne pas avoir d'abord soumis la patiente à un examen psychiatrique, compte tenu de son passé médical.
La clinique de fin de vie s'étonne de ces allégations et réfute toute négligence dans le traitement de ce cas.
Le dossier est désormais entre les mains du ministère public et des services d'inspection médicale, qui devront établir si des poursuite...
Europe : la pilule du « surlendemain » en vente libre et sans prescription
Suivant une décision d'exécution de la Commission européenne du 7 janvier, qui sera appliquée dans les Etats-membres courant 2015, la pilule du « surlendemain » (acétate d'ulipristal) sera bientôt libre de prescription en Europe. Elle y est déjà commercialisée depuis 2009 en tant qu'EllaOne©.Appelé indûment « contraceptif d'urgence », ce produit potentiellement abortif se distingue par sa durée d'efficacité : EllaOne agit durant cinq jours, soit la durée de vie des spermatozoïdes, contre trois jours pour la version classique. Son mode de fonctionnement vise à bloquer l'ovulation déjà en cours mais aussi à modifier la paroi de l'utérus, la rendant inapte à l'implantation d'un embryon déjà conçu.
Il n'est pas inutile de rappeler que certains médecins ont déjà alerté sur les dangers de l'utilisation de la pilule du lendemain pour la santé de la femme. L'on avait en 2011 évoqué l'opportunité pour les pharmaciens de prévoir un lieu privatif dans leur officine afin d'expliquer clairement ...
- Produire ovocytes, spermatozoïdes à partir de cellules souches embryonnaires et de cellules de peau
Des chercheurs britanniques et israéliens ont produit des cellules de sperme et des cellules précurseurs d'ovocytes humains à partir de cellules souches embryonnaires et de cellules de peau, transformées en cellules souches pluripotentes induites humaines (ipS), avec des taux de 25 à 40% d'efficacité. Ils espèrent les voir évoluer en ovules et en spermatozoïdes, et aboutir ainsi à un embryon viable par fécondation.Pour vérifier cette hypothèse, les scientifiques envisagent d'injecter les cellules humaines qu'ils ont obtenues dans une souris. Ils verront alors si elles se développent comme prévu grâce à l'influence des hormones sexuelles naturellement présentes chez les souris. Une fois cette étape réussie, les tests pourraient être étendus aux primates, avant d'éventuels essais chez l'homme.
Il reste plusieurs difficultés a toutefois précisé Azim Surani, l'auteur principal de l'étude. Ainsi, par exemple, contrairement aux cellules de la peau des hommes, celles des femmes ne possèden...