L’opposition à la proposition de loi avortement se renforce : le vote est postposé
- L’opposition à la proposition de loi avortement se renforce : de nouveaux amendements sont soumis à l’avis du Conseil d’Etat
Au Parlement belge, chrétiens-démocrates flamands et humanistes francophones ont déposé ensemble pas moins d'une vingtaine d'amendements à la proposition de loi relative à l'avortement, adoptée en commission et soumise aujourd'hui à l'assemblée plénière. 58 députés ont demandé à ce que soit sollicité l'avis du Conseil d'Etat sur ces amendements. Le vote final sur le texte s'en trouve postposé de plusieurs semaines, le temps que le Conseil d'Etat rende son avis.Le CD&V dit vouloir notamment revenir sur l'absence de sanctions dans la proposition de loi, lorsqu'un avortement est pratiqué au mépris des conditions légales. Sur ce point, voy. le Dossier IEB spécialement consacré à cette dépénalisation de l'avortement. Le député Servais Verherstraete a exprimé sa préoccupation face au grand nombre de femmes qui subissent des avortements successifs. Pour favoriser une diminution du nombre d'avortements, le parti souhaite renforcer l'évaluation de la loi et de la pratique des avortements...
- Donner son corps à la science pour payer son enterrement ?
Donner son corps à la science pour payer son enterrement ?Aux Pays-Bas, une entreprise américaine s'engage à payer les frais funéraires de personnes décédées si celles-ci donnent leurs corps à la science. Après leur décès, le corps de ces personnes est donc transféré à cette entreprise privée dénommée Rise Labs. Celle-ci vend par la suite certaines parties des corps humains en question.
Si le don de corps est motivé par des raisons financières - en l'occurrence le fait de bénéficier de frais funéraires payés - cela remet alors en cause la notion juridique d'indisponibilité, ou plus précisément de non-patrimonialité du corps. Notons que la législation en vigueur aux Pays-Bas interdit d'encourager par des incitations financières le don de corps. Pour Britta van Beers, professeur à l'Université libre d'Amsterdam, ''le don de corps est présenté comme une option budgétaire. Donc : si vous donnez votre corps, ce n'est pas seulement bon pour la science mais aussi pour votre portefeuille...
- Canada : les médecins qui refusent de pratiquer l’euthanasie mis sous pression
Alors que la loi canadienne garantit l'objection de conscience, notamment pour les médecins, nombre d'entre eux font désormais l'objet de pressions lorsqu'ils refusent de pratiquer une euthanasie ou d'assister un suicide.
La loi canadienne prévoit que la législation sur l'aide médicale à mourir (AMM, autre nom pour l'euthanasie) n'a ''pas pour effet d'obliger quiconque à fournir ou à aider à fournir l'aide médicale à mourir''.
Toutefois, certains changements introduits dans les politiques de plusieurs hôpitaux concernant l'euthanasie rendent la situation des médecins objecteurs de conscience de plus en plus difficile. Ces médecins disent craindre des mesures disciplinaires de la part des autorités médicales réglementaires. En pratique, le médecin qui accepte de pratiquer l'euthanasie sur un patient tente de forcer un second médecin - par exemple le médecin traitant du patient - à partager la responsabilité de l'euthanasie. A ce moment, si le médecin opposé à l'euthanasie exprime...
ANNULE - 'Apprendre à mourir' : mercredi prochain à Bruxelles
La conférence de ce mercredi 18 mars est reportée, en raison des mesures sanitaires liées au COVID-19.Nous vous tiendrons informés concernant la date du report.
Merci pour votre compréhension !
CONFERENCE à Bruxelles - Mercredi 18 mars à 20h15
Inscriptions : cliquez ICI
Liberté et compassion face à la fin de vie.
avec
M. Jacques RICOT, philosophe et sociologue, chargé de cours de bioéthique au département de philosophie de l'Université de Nantes et le Prof. Timothy DEVOS, Hématologue KULeuven.
Ces deux intervenants ont participé au livre « Euthanasie, l'envers du décor : réflexions et expériences de soignants »
Adresse du jour : Institut Libre Marie Haps - Rue d'Arlon 14 (Près de la Place du Luxembourg) - 1050 Bruxelles
Organisée par l'Institut Européen de Bioéthique - Bruxelles