Italie : un politicien risque la prison pour « aide et incitation au suicide »
Italie : 12 ans de prison pour « aide et incitation au suicide »
Marco Cappato, politicien italien membre du parti des Radicaux italiens, risque 12 ans de prison pour « aide et incitation au suicide ». Il s'est dénoncé d'avoir accompagné en Suisse Fabio Antoniani, alias DJ Fabio, devenu tétraplégique et aveugle après un accident de voiture, afin de l'y aider à mourir le 27 février 2017. Marco Cappato espère par son aveu public remettre en cause le refus de l'Etat italien d'autoriser l'euthanasie.Cette provocation intervient au moment où la Chambre des députés a adopté un texte de loi relatif aux « Dispositions Anticipées de Traitement » en vertu duquel, toute personne majeure pourrait de manière anticipative, rédiger ou enregistrer par vidéo des directives, exprimant ses volontés relatives à la fin de vie. Cette loi obligerait en outre le médecin à respecter la volonté du patient et l'exempterait par conséquent de toute responsabilité pénale.
Le texte, qui attend encore de recevoir l'aval du Sénat, a fait l'objet de fortes réactions de médecins ...
- Belgique : les soins palliatifs trop peu connus
D'après Isabelle de Cartier, directrice de Palliabru, l'Association Pluraliste de soins palliatifs de la Région de Bruxelles Capitale, il n'y a pas suffisamment d'informations transmises concernant le statut palliatif des malades. Et de rappeler que le statut palliatif concerne un patient qui se trouve soit à domicile, soit en maison de repos, mais pas celui qui est à l'hôpital.Afin de bénéficier du statut palliatif, le patient doit répondre à l'article 2 de la loi du 14 juin 2002, soit se trouver "à un stade avancé ou terminal d'une maladie grave, évolutive et mettant en péril le pronostic vital, et ce quelle que soit son espérance de vie".
Ainsi, le patient ne doit pas forcément être en fin de vie mais se trouve confronté à une maladie irréversible ou une détérioration sévère de sa situation physique ou psychique, et les interventions thérapeutiques ne peuvent plus être en mesure de l'aider. Le patient doit également avoir besoin de soutien et de surveillance en permanence, de mé...
- Suisse : modifications des directives pour diagnostiquer la mort
Dû à un taux de dons d'organes particulièrement bas, la Suisse a décidé de changer sa loi sur la transplantation ce mercredi 15 novembre 2017. La nouvelle loi modifie les directives de l'Académie Suisse des Sciences Médicales sur le « Diagnostic de la mort en vue de la transplantation d'organes et préparation du prélèvement d'organes ». Le décès d'une personne pourra désormais être déclaré cinq minutes après un arrêt cardiaque, contre dix minutes auparavant. Cette mesure permettrait une plus grande possibilité de prélèvements d'organes ainsi qu'une meilleure qualité de ceux-ci.Cette décision, importante pour les transplantations d'organes, se trouve néanmoins critiquée par certains. Plusieurs organisations, dont la Société suisse de Bioéthique et la Human Life International Suisse, considèrent que cette diminution du temps d'attente va « bouleverser la confiance de la population concernant les règlements de dons d'organes ».
Les organisations rappellent que seule une défaillance i...