Démence et consentement à l’euthanasie : la Cour suprême des Pays-Bas livre son interprétation
- Personnes démentes et consentement à l’euthanasie : la Cour suprême des Pays-Bas livre son interprétation
Amenée à se prononcer sur l'euthanasie des personnes démentes, la Cour suprême des Pays-Bas estime qu'une déclaration anticipée d'euthanasie peut être sujette à interprétation, et que certaines circonstances peuvent empêcher de donner suite à une telle déclaration. Mais les lignes directrices énoncées par la Cour, si elles paraissent rassurantes à première vue, reçoivent une application préoccupante dans le cas qui lui a été soumis.Cet arrêt clôture l'affaire dite de la « koffie-euthanasie » (euthanasie-café), nommée ainsi du fait de l'administration d'un sédatif, par le médecin, dans la tasse d'une personne atteinte de démence, afin de pouvoir l'euthanasier. Cette dernière avait certes préalablement déclaré par écrit vouloir l'euthanasie, mais « à sa demande » et « quand elle estimerait que le moment était venu ». Malgré ces précisions et l'attitude confuse de la patiente sur son désir de mourir, le médecin n'avait pas jugé nécessaire de requérir son consentement pour procéder à ...
Laura Rizzerio (UNamur) : « Le coronavirus nous fait comprendre que nous ne pouvons exister que dans l’interdépendance »
Quels enjeux éthiques et philosophiques profonds la crise sanitaire actuelle révèle-t-elle ? Laura Rizzerio, Professeur de philosophie à l'Université de Namur, a répondu aux questions de l'IEB.Sur la crise actuelle
Dans votre chronique publiée la semaine dernière dans La Libre Belgique, vous avez insisté sur l'importance de la notion de bien commun, tant à court qu'à plus long terme, pour faire face à la pandémie. Comment, dans ces moments de crise, parvenir à définir ce qui constitue précisément le bien commun d'une société ?
La notion de « bien commun » n'est pas facile à préciser. Je voudrais dire ici qu'elle n'est pas, selon moi, à comprendre comme l'identification de ce bien avec un bien "substantiel" qui serait "quelque part" et qui constituerait le but vers lequel les intérêts de tous devraient converger. Comme précisait déjà Aristote en son temps, le bien peut être estimé bien parce qu'il est avant tout le bien "pour moi". Le point est alors de comprendre ce que « pour...
Personnes handicapées : l’ONU pointe un eugénisme libéral
Dans son rapport annuel devant le Conseil des droits de l'homme, la rapporteuse spéciale de l'ONU sur les droits des personnes handicapées, Catalina Devandas-Aguilar, a dénoncé l'eugénisme libéral dont sont victimes les personnes handicapées au sein de nos sociétés.La rapporteuse spéciale rappelle que nos sociétés actuelles ont une image du handicap encore trop souvent négative et faite de préjugés. Cette image trouve sa source dans ''le capacitisme'', une forme de discrimination envers les personnes vivant un handicap, qui attache la valeur d'une personne à ses capacités mentales ou physiques. Pourtant, contrairement à l'idée répandue, les personnes handicapées peuvent bénéficier d'une bonne, voire d'une meilleure qualité de vie que le reste de la population, comme cela ressort d'enquêtes d'opinions mentionnées dans le rapport.
''Eugénisme libéral''
Le rapport s'attarde en outre sur les conséquences malheureuses de techniques telles que le diagnostic génétique préimplantatoire...
- Une nouvelle ligne d'écoute pour les personnes malades et leurs proches
En ce contexte difficile pour les personnes âgées et leurs proches, l'ASBL 'Solidarité Fin de Vie' lance une ligne d'écoute téléphonique à destination des personnes isolées, malades ou en fin de vie, et de leurs proches.Solidarité Fin de Vie leur propose un accueil téléphonique, à travers une écoute confidentielle, solidaire et bienveillante.
Le service d'écoute est joignable tous les jours, pour l'instant de 16h00 à 18h00.
Numéro de contact : 0470/43 54 16
www.solidaritefindevie.be