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Extension de l'avortement à 4 mois et demi : l’adoption de la proposition de loi s’éloigne à nouveau

Belgique - Extension de l'avortement à 4 mois et demi : l’adoption de la proposition de loi s’éloigne à nouveau



Alors qu'un vote définitif était annoncé depuis plusieurs jours à la Chambre, la proposition de loi concernant l'extension de l'avortement a fait finalement l'objet d'une nouvelle demande d'avis au Conseil d'Etat.

Plusieurs amendements complémentaires ont en effet été déposés par le cdH, le CD&V et la N-VA, au sujet desquels 55 députés ont sollicité l'avis du Conseil d'Etat.

Ces amendements ont notamment trait à l'absence de toute sanction prévue dans le texte actuel, en cas de non-respect des nouvelles conditions, notamment quant au délai de 18 semaines de grossesse (sur ce point, voy. le Dossier IEB spécialement consacré à cette dépénalisation de l'avortement).

 

Les députés à l'initiative de la proposition ont dénoncé ce qu'ils considèrent comme une « manoeuvre dilatoire » pour reculer le vote. Il convient à cet égard de préciser que ceux-ci s'opposent par ailleurs à ce que des experts soient enfin entendus à propos de cette réforme, ce qui n'a toujours pas pu être effectué ...

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La déclaration de don d’organes facilitée et élargie en Belgique

Belgique - La déclaration de don d’organes facilitée et élargie en Belgique

Depuis le 1er juillet 2020, toute personne disposée à faire don de ses organes après sa mort peut introduire une déclaration via le portail de santé en ligne masante.belgique.be ou auprès de son médecin traitant. Cette déclaration peut être positive ou négative, c'est à dire qu'elle peut aussi bien exprimer un accord explicite qu'une opposition au don d'organe. Jusqu'alors, seule une déclaration introduite à l'administration communale était possible - option qui est toutefois maintenue.

Rappelons que le don d'organes en Belgique est régi par la loi du 13 Juin 1986 sur le prélèvement et la transplantation d'organes. Ce texte repose sur le principe du consentement présumé (opt-out) : chaque citoyen belge majeur est présumé donneur au moment de son décès, à moins qu'il...

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Moins d’avortements pendant le confinement : pourquoi ?

Belgique Royaume-Uni - Moins d’avortements pendant le confinement : pourquoi ?

Les plannings familiaux ont connu pendant le confinement une forte baisse de fréquentation et une chute des demandes d'avortement. Parallèlement, au Royaume-Uni, les ventes de pilules dites "du lendemain" ont chuté de 50% entre mars et avril 2020. Même si depuis le déconfinement, les demandes d'avortement sont reparties à la hausse en Belgique, on ne constate pas d'augmentation dans les demandes d'avortement tardif.

On se souvient pourtant de la façon dont la Fédération laïque des centres de planning familial (FLCPF) interprétait fin avril, cette "baisse d'activité" au sein de ses plannings. Karim Majoros, directeur de la FLCPF assurait alors que beaucoup de femmes, pendant le confinement, n'osaient pas demander l'avortement en raison de la pression sociale exercée par les autres membres du foyer. Les plannings s'attendaient donc à un accroissement des grossesses non désirées, qui donnerait lieu à une explosion de demandes d'avortement, dont des demandes au-delà de 12 semaines de gr...

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