Don de sperme en Belgique : manque de contrôle et lacunes politiques

Publié le : Thématique : Statut du corps humain / Don de gamètes Actualités Temps de lecture : 1 min.

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Issus d'un don de sperme provenant d'un Danois porteur du gène de la neurofibromatose de type 1, plusieurs enfants sont nés avec ce handicap. Ces cas douloureux posent la question du contrôle de qualité des banques de spermes et du fonctionnement des centres de procréation médicalement assistée. La Sénatrice Elke Sleurs (N VA) a interpellé  à ce sujet Laurette Onkelinx, vice-première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique. « Quand la ministre s'attellera-t-elle enfin à la confection de tous les arrêtés d'exécution de la loi de 2007 en vue de la mise en oeuvre d'une coordination efficace entre les centres de fécondité ? Pourquoi a-t-il fallu attendre si longtemps ? » demande Elke Sleurs.
La Ministre répond que ses « services discutent en ce moment avec des représentants des centres de fécondité pour examiner quelles sont les modalités les plus adaptées. Différentes pistes ont déjà été tracées mais elles doivent être précisées et surtout validées par les intéressés. La loi sur la PMA prévoit l'instauration d'un système d'échange d'informations entre les centres de fécondation. Ce système permettra entre autres de contrôler si les gamètes d'un même donneur ne sont pas utilisés pour concevoir un ou plusieurs enfants chez plus de six femmes. »
La loi relative à la médecine de reproduction date déjà d'il y a six ans. La question des contrôles et de l'échange d'informations reste cruciale pour les 20.000 couples (ou personnes seules) qui ont chaque année recours aux techniques de PMA.