Le prélèvement d'organes est réglementé et contrôlé de façon stricte dans nos pays. Depuis plus de 15 ans, la Belgique se trouve parmi les 3 pays du monde comptant le plus grand nombre de donneurs d'organes post-mortem (entre 25 et 30 par million d'habitants). Ce résultat est la conséquence de la loi belge de type « opting-out » (qui ne dit mot consent), de la motivation des équipes médicales et paramédicales, et des diverses politiques d'information de la population sur l'importance du don d'organe.
Dans certains cas, un prélèvement après un arrêt cardiaque est envisageable. La classification de Maastricht prévoit 4 situations :
Catégorie I : arrêt cardiaque sur le lieu de l'accident ou à domicile.
Catégorie II : arrêt cardiaque à l'arrivée à l'hôpital et échec des manoeuvres de réanimation.
Catégorie III : arrêt thérapeutique programmé.
Catégorie IV : arrêt cardiaque chez un sujet dont la mort cérébrale a été diagnostiquée.
Forte de son expérience, non seulement en matière de transplantation mais aussi en matière d'euthanasie, la Belgique a récemment proposé une Catégorie V, soit le prélèvement d'organes à partir d'un donneur décédé suite à une euthanasie telle que reconnue par la loi belge. Le CHU de Liège dispose d'un programme actif de prélèvements de cette catégorie de donneur.
Source : CHU de Liège
Belgique : prélèvement d’organes après euthanasie : une nouvelle catégorie
Publié le : Thématique : Statut du corps humain / Don d'organes et euthanasie Actualités Temps de lecture : 1 min.