Vendredi 18 septembre 2015, la Chambre des Représentants a voté aux Etats-Unis deux lois visant à protéger les foetus humains. Deux mesures qui ont été prises en réaction à la publication de vidéos émises depuis plusieurs mois par le Center for Medical Progress dénonçant le trafic d'organes de foetus issus de l'avortement, parfois maintenus vivants, puis évalués, disséqués, négociés et livrés à des laboratoires de recherche scientifique. (Voir Bulletin IEB)
La première loi, adoptée par 241 voix contre 187, vise donc à bloquer pendant un an le financement du Planning familial américain, et de toutes les structures et cliniques qui y sont associées. Si le Sénat votait à son tour en faveur de cette forte restriction budgétaire du Planning Familial, cela représenterait pour le premier pourvoyeur d'avortements américain une perte de 235 millions de dollars. Le président Barack Obama, qui n'a pas visionné les vidéos, a annoncé dès la parution de celles-ci qu'il resterait solidaire avec le Planning Familial et opposerait son veto à une telle mesure.
La deuxième loi, moins évoquée dans les médias, établit un « Born-Alive Abortion Survivors Protection Act ».
Votée par 248 représentants contre 177, elle vise à condamner pénalement tous les médecins qui ne tentent pas de sauver la vie d'un bébé survivant à un avortement. La Chambre des représentants insiste ainsi sur le devoir de sauvegarder toute vie humaine, même si elle provient de l'échec d'un avortement.
Source : The Washington Post