Le comité consultatif « pour l'encadrement et la surveillance de la correction du génome humain » de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) s'est réuni pour la première fois à Genève ces 18 et 19 mars.
Pendant ces deux jours, les experts ont analysé la situation de la science et de la technologie aujourd'hui. Ils ont reconnu qu'il était « pour l'instant irresponsable de la part de quiconque de travailler à des applications cliniques de la correction du génome » sur des gamètes ou des embryons. Cependant, ils ne réclament aucune interdiction même temporaire de ces procédés rejetant ainsi le moratoire proposé cinq jours plus tôt par dix-huit éminents scientifiques et éthiciens (voir Bulletin IEB).
Les membres du comité se sont surtout accordés sur l'importance d'avoir une « base de données ouverte et transparente sur les travaux en cours ». Ils ont donc demandé à l'OMS de créer rapidement un registre centralisant toutes les recherches. Le comité invite également « tous ceux qui travaillent sur cette technologie» à la discussion.
L'OMS espère qu'à l'avenir, elle saura fournir aux divers acteurs de l'édition du génome humain les « outils essentiels » pour obtenir un « maximum de bénéfices » de cette technique avec le «minimum de risques pour la santé humaine ».
Source : iatranshumanisme.com, who.int