Dans une question parlementaire récente, la députée luxembourgeoise LSAP Claudia Dall'Agnol a interrogé la ministre de la santé sur la validité des déclarations anticipées d'euthanasie déposées au Luxembourg. En effet, la loi prévoit qu'une personne a la possibilité de consigner par écrit, dans des dispositions de fin de vie, les conditions dans lesquelles elle désire subir une euthanasie, lorsqu'elle est atteinte d'une affection accidentelle ou pathologique incurable et qu'elle se trouve dans l'incapacité d'exprimer sa volonté.
Ces déclarations anticipées doivent être renouvelées tous les cinq ans. Or il s'avère que plus de cinq ans après l'entrée en vigueur de la loi, aucun des auteurs de telles déclarations anticipées n'a été contacté.
La ministre de la santé luxembourgeoise a confirmé cet état de fait, ajoutant que le retard serait progressivement résorbé, et que si les personnes contactées ne répondaient pas, leurs dispositions de fin de vie resteraient valables.
Depuis 2009, les demandes d'euthanasie sont en hausse au Luxembourg. Alors que 5 personnes ont eu recours à cette pratique en 2011, elles étaient 9 en 2012. La parution du prochain rapport de la commission nationale de contrôle et d'évaluation (CNCE) est prévue en mars 2015. Source : l'Essentiel
Luxembourg : polémique autour des déclarations anticipées d’euthanasie
Publié le : Thématique : Fin de vie / Euthanasie et suicide assisté Actualités Temps de lecture : 1 min.