Paul Lamb, capable seulement de bouger la main droite depuis un accident de la route en 1990, et Jane Nicklinson, dont le mari Tony, paralysé à la suite d'une attaque, s'est laissé mourir de faim en 2012, demandaient au tribunal suprême d'autoriser les médecins à pratiquer des suicides assistés.
Les juges de la Cour suprême britannique, par sept voix contre deux, ont jugé que la loi britannique actuelle ne pouvait autoriser une telle pratique. « Care Not Killing », une association engagée sur le terrain et aux côtés des personnes fragilisées, a salué la décision des juges. « La loi reste la même en Angleterre et au Pays de Galles, la Cour reconnaissant que cette loi existe pour protéger les gens vulnérables, les personnes âgées et les handicapés », a dit son porte-parole, Andrew Fergusson. Aux termes de la loi britannique, toute personne qui aide une autre à se suicider est passible de 14 années de prison.
Grande-Bretagne : non! au suicide assisté.
Publié le : Thématique : Fin de vie / Euthanasie et suicide assisté Actualités Temps de lecture : 1 min.