Une enquête réalisée par le Centre d'expertise de la démence en Flandre, en Belgique, révèle que près de la moitié des habitants de Flandre choisiraient l'euthanasie s'ils devaient apprendre qu'ils étaient en train de devenir déments. Les commanditaires de l'enquête ont fait connaître leur préoccupation face à cette situation, rappelant que pas plus que le cancer, la démence n'est aujourd'hui un arrêt de mort.
Cette proportion est « inquiétante », voire « choquante » réagissent les chercheurs, car elle montre comment le phénomène de la démence est appréhendé.
Le rôle des médias, soulignent les auteurs, n'est pas anodin : en effet, la presse belge a largement relayé et encensé le cas du poète Hugo Claus qui a choisi de se faire euthanasier dès qu'il s'est su atteint d'Alzheimer, et avant même d'être dément.
Le regard de la société sur la démence est très négatif. Au moment de recevoir le diagnostic, on l'assimile à un arrêt de mort, alors qu'après le diagnostic, la personne peut facilement encore vivre entre 7 et 10 ans.
42% des habitants de Flandre préféreraient l’euthanasie à la démence
Publié le : Thématique : Fin de vie / Euthanasie et suicide assisté Actualités Temps de lecture : 1 min.