L'annonce est tombée ce jeudi 11 juillet, vers 9 heures. Après plus de 10 ans d'une éprouvante affaire judiciaire (Voir dossier : L'histoire de Vincent Lambert : Jalons d'une saga judiciaire), Vincent Lambert est décédé, des suites de l'arrêt de ses soins (hydratation et alimentation) commencé le 2 juillet. Ce nouvel arrêt résultait du pourvoi en cassation du gouvernement français contre une décision de la Cour d'Appel de Paris, qui avait ordonné le 20 mai la reprise des soins, conformément à la volonté du Comité international pour les droits des personnes handicapées de l'ONU.
Cette longue et délicate affaire judiciaire marquera probablement un précédent dans la prise en charge des patients en état végétatif en France. En effet, il nous faut rappeler que M. Lambert n'était pas en fin de vie : il ne souffrait d'aucune maladie nécessitant un traitement. Les conséquences de son accident, survenu en 2008, résidaient dans une incapacité à s'alimenter et à communiquer (Voir fiche : L'état végétatif). En France, on estime aujourd'hui à environ 1500 le nombre de personnes plongées dans un état similaire.
Voir Dossier "Repères éthiques pour accompagner la fin de vie"
et le Dossier : Les personnes en état végétatif persistant sont-elles des "légumes" ?