La plateforme eHealth, qui a pour ambition de centraliser les données médicales des citoyens, regrette qu'à ce jour, seuls 5% des patients aient donné leur autorisation.
Ce qui est ici soulevé est la très sensible question de la confidentialité de certaines données médicales. Suite à des inquiétudes émises çà et là, le cabinet la Ministre de la santé Maggie De Block tient à souligner que le plaidoyer en faveur de l'opt-in (consentement éclairé, le patient donne son accord préalable à tout échange de données médicales personnelles le concernant) n'est pas d'actualité.
Pas question d'opt-out (qui ne dit mot consent) non plus mais plutôt la volonté de « booster » l'opt-in via une campagne d'information qui vise à conscientiser le patient au sujet du consentement éclairé, précise le cabinet.
«Il s'agit d'ailleurs, en l'occurrence, de donner son accord pour échanger des données de manière digitale, pas pour les placer sur un serveur », précise le cabinet qui ajoute que les données échangées sont cryptées. La vigilance reste de mise.
Source: Le Journal du médecin