La Faculty of sexual and reproductive healthcare (FSRH), organe médical responsable au Royaume-Uni de la formation des professionnels dans le domaine de la santé sexuelle et reproductive, donne désormais la possibilité à ses stagiaires en médecine ou en infirmerie d'invoquer la clause de conscience. C'est ce qu'annoncent les nouvelles directives qui viennent d'être publiées.
Médecins, infirmiers et maintenant étudiants et stagiaires médecins ou infirmiers en stage, pourront à présent refuser de pratiquer un avortement ou de fournir de la contraception d'urgence (potentiellement abortive) sur base de convictions personnelles, sans que cela ne mette en péril leurs chances d'obtenir leur diplôme.
La direction de la FSRH justifie cela par une volonté d'accueillir des opinions diverses au sein du monde médical.
Les besoins des patients ne seront pas négligés pour autant, la directive de 2017 déclare en effet que « tout clinicien souhaitant ne pas prescrire la contraception d'urgence en raison de ses convictions personnelles devra le signifier à son service ou à son employeur, afin que d'autres arrangements puissent être pris pour les patients ». Si un médecin souhaite refuser certaines pratiques, il doit s'abstenir d'émettre le moindre jugement à l'égard du patient et garantir par une autre voie que « les besoins (de celui-ci) soient satisfaits. »
Toutefois, si un stagiaire acceptait de mettre de côté ses convictions personnelles pour répondre aux besoins du patient, et remplissait ainsi l'intégralité de ses « obligations », cela serait aussi mentionné sur son diplôme.
Sources : Dailymail
En Belgique ? Demandez la Brochure de l'IEB : "Clauses de conscience au profit des professionnels de la santé"