Alors que la pilule du lendemain venait d'être proposée à la vente sur le marché italien, certains pharmaciens ont fait valoir le fait que la loi leur interdisait d'exercer le droit à l'objection de conscience lorsqu'ils voulaient s'abstenir de vendre ce produit. Le Comité national italien de bioéthique vient de reconnaître le droit à l'objection de conscience des pharmaciens pour la vente de la "pilule du lendemain", celle-ci étant "liée à une finalité de type abortif".
"La reconnaissance de l'objection de conscience pour les pharmaciens exprimée par le Comité national pour la bioéthique, relativement à la vente de la pilule du lendemain, est un nouveau pas en avant important pour une admission définitive du droit à l'objection de conscience du pharmacien et des auxiliaires de pharmacies", a commenté Lucio Romano, co-président de l'Association "Scienza et Vita".