Le Conseil d'Etat italien a donné partiellement raison aux associations de médecins et gynécologues qui avaient fait appel contre un décret régional contre l'objection de conscience en matière de prescription de contraceptifs et de délivrance de certificats attestant d'une demande d' « interruption volontaire de grossesse ». Ces associations avaient mis en avant le droit des médecins du réseau public de ne pas participer, directement ou indirectement, à l'avortement : ces praticiens voulaient protéger leur liberté de refuser en conscience, la prescription de la pilule du lendemain ou des dispositifs intra-utérins, ceux-ci pouvant fonctionner comme des abortifs précoces. La décision vient d'être rendue publique : le Conseil d'Etat a en partie suspendu le décret qui avait limité l'objection de conscience des médecins, le 12 mai 2014.
Italie : suspension du décret interdisant l'objection de conscience
Publié le : Thématique : Droits et libertés / Clauses de conscience Actualités Temps de lecture : 1 min.