Le conseil national de l'Ordre des médecins a présenté début mai son nouveau Code de déontologie médicale.
Nettement plus concis que sa version précédente, il est conçu comme un "guide" permettant au médecin « de s'orienter en lui fournissant un cadre de référence ».
Plutôt que des obligations et interdits à respecter, il énonce des grands principes à suivre. Le but était d'aboutir à une « déontologie positive plutôt que punitive », explique Benoît Dejemeppe, président du conseil national. Le code « veut faire confiance aux praticiens ».
Les attentes du patient à l'égard de son médecin ont également été au coeur de la réflexion. Une place centrale lui est accordée, souligne M. Dejemeppe. Le patient a droit au respect de son autonomie et de sa dignité, du secret médical ou encore des données à caractère personnel relatives à sa santé.
Les convictions personnelles du médecin « ne peuvent compromettre la qualité des soins à laquelle le patient a droit ». De plus, si un médecin estime qu'il est impossible de poursuivre une relation thérapeutique ou de réaliser une intervention ou un traitement, il doit en informer à temps son patient et organiser la continuité des soins.
Par contre, même à la demande de son patient, le médecin « ne pratique pas d'examens, traitements et prestations inutilement onéreux ou superflus ».
Un compendium viendra compléter le code à l'automne prochain, détaillant les règles déontologiques, en reprenant des avis, règles et exemples existant.
Source : Le spécialiste