Australie : la FIV pour choisir le sexe de l’enfant ?

Publié le : Thématique : Début de vie / Procréation médicalement assistée Actualités Temps de lecture : 1 min.

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En Australie, le Conseil national sur la santé et la recherche médicale (NHMRC) consulte les citoyens australiens sur un projet de recommandations éthiques relatif à la procréation médicalement assistée. Il s'agit entre autres d'élargir le recours à la Fécondation in vitro (FIV) et au Diagnostic Pré-implantatoire (DPI), techniques médicales initialement réservées à des couples stériles, pour les autoriser aux couples fertiles, dans le seul but de leur permettre de sélectionner un embryon pour choisir le sexe de l'enfant.
Pour rappel, la FIV est une opération lourde et qui n'est pas sans risques, tant pour la femme que pour l'enfant : stimulation ovarienne, ponction et fécondation de plusieurs ovocytes, analyse de l'embryon et test DPI, réimplantation dans l'utérus de l'embryon non seulement sain mais dans ce cas-ci, d'un embryon du sexe choisi.
Jusqu'à ce jour, les lois de différents pays autorisaient de recourir au DPI et à la sélection du sexe de l'enfant uniquement lorsqu'il y avait « un risque de transmission d'une maladie génétique grave ».
Outre les risques présentés par la FIV et le DPI, la sélection d'un enfant en fonction de son sexe ne manque pas de soulever de graves questions éthiques. Qu'adviendra-t-il par exemple de l'embryon conçu, mais dont le sexe ne conviendrait pas aux parents ? Pour répondre au « simple » désir des parents de choisir le sexe de leur enfant, l'Australie serait-elle prête à autoriser le recours à la FIV, et par conséquent au DPI, à ces couples.

Source : Le Monde
Lien vers la consultation nationale : ICI