La Grèce est le troisième pays européen à avoir autorisé la gestation pour autrui (GPA) en 2014, après le Royaume-Uni et la Roumanie. Depuis lors, la pratique des mères porteuses est en pleine expansion, attirant de nombreux couples de tous les pays. Une émission de BFM TV révèle le développement exponentiel des mères porteuses en Grèce « nouvel eldorado de la GPA. »
A l'heure actuelle, une dizaine de cliniques se sont déjà spécialisées dans le domaine. De la fécondation in vitro dans le sein de la mère d'intention, ou dans l'utérus d'une mère porteuse, il n'y a qu'un pas. En Grèce, la mère porteuse ne dispose d'aucun droit à la naissance de l'enfant. La mère de l'enfant est automatiquement la mère génétique.
En outre, les prix sont très attractifs puisqu'ils s'élèvent en moyenne à 30.000 €, soit trois fois moins qu'aux Etats-Unis. Les dons d'ovocytes sont également possible contre rémunération à hauteur de 1000 €.
En période de crise économique et de plus grande pauvreté en Grèce, faut-il s'inquiéter du risque d'exploitation de femmes en situation de grande précarité, qui pourraient trouver, à travers la location de leur corps, un moyen de subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille ?
Face à la croissance du tourisme procréatif, des dispositions internationales ne devraient-elles pas être prises afin de protéger les femmes et les enfants ?
Source : BFM