Résultats inattendus du DPNI : détection précoce d'un cancer du sang chez la mère

Publié le : Thématique : Début de vie / Diagnostics prénataux Actualités Temps de lecture : 1 min.

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A l'occasion d'un dépistage prénatal non invasif de routine, 8 femmes enceintes ont été diagnostiquées porteuses d'un cancer du sang par le Centre pour la génétique humaine à l'hôpital universitaire de Leuven (Belgique).

Initialement conçu pour détecter une éventuelle anomalie chromosomique chez l'enfant à naître, ce test sanguin chez la mère, examine non seulement l'ADN du foetus, mais aussi celui de la mère, qui circulent dans le sang prélevé. Par le biais du DPNI, des chercheurs belges ont ainsi fortuitement détecté du matériel génétique de cellules cancéreuses dans le sang de femmes enceintes.

Ces résultats ont poussé les chercheurs à utiliser le test génétique, en dehors de tout cadre de grossesse, pour des personnes supposées en bonne santé. Sur 1.002 tests, 5 patients ont été diagnostiqués avec la maladie de Hodgkin ou un lymphome non Hodgkinien. Des défauts génétiques sanguins ont été identifiés chez 24 autres patients, sans cancer, mais dont l'évolution sera suivie de près.

 

La question éthique est bien présente: faut-il aller jusqu'à proposer un test pour diagnostiquer des cancers chez des personnes supposées être en bonne santé, autrement dit, avant l'apparition des symptômes?

Pour approfondir : Dossier de l'IEB sur le DPNI.

Source : KU Leuven News