La gynécologue et sénatrice Marleen Temmerman (sp.a) indique que si l'utilisation de la méthode médicamenteuse est une alternative "sûre" (sic) dans les premières semaines de grossesse, elle n'est pas du tout favorable à ce que les pilules abortives soient disponibles en vente libre afin de favoriser un temps de réflexion, et d'éviter les complications médicales et surtout psychologiques que l'avortement peut engendrer. "Il est important que les femmes soient accompagnées et informées sur ce qui les attend", précise-t-elle.
Pour rappel, lors d'un avortement médicamenteux, un comprimé destiné à stopper la gestation est donné à la femme. 36 à 48 heures après, la femme se rend dans un centre ou un hôpital où des prostaglandines lui sont administrées afin de provoquer des contractions et expulser le foetus mort. Ces contractions peuvent être parfois très douloureuses et s'accompagner d'effets secondaires comme de fortes nausées.
A noter que le dernier rapport de la Commission nationale d'évaluation de la loi relative à l'interruption volontaire de grossesse faisait état d'une augmentation des avortements médicamenteux (2.871 cas annuels en 2008 à 3.236 cas en 2009, soit à 17,15 % du nombre total d'avortements).
Contre la pilule abortive en vente libre
Publié le : Thématique : Début de vie / Contraception Actualités Temps de lecture : 1 min.