Dans un communiqué de presse du 31 mai 2017, Amnesty International a enjoint les sénateurs de République Dominicaine à « supprimer l'une des lois relatives à l'avortement les plus restrictives au monde, et commencer à protéger les droits de millions de femmes et de filles », comme elle l'avait fait quelques semaines auparavant pour le Salvador et le Honduras, défendant l'avortement comme un droit de santé publique.
Ainsi, Erika Guevara Rosas, directrice du programme Amériques d'Amnesty International a affirmé que « L'interdiction totale de l'avortement est, tout simplement, une forme de torture qui met chaque jour en danger la vie de millions de femmes. »
Ce même 31 mai, les sénateurs de République Dominicaine, à l'instar du Honduras, ont rejeté pour la deuxième fois les recommandations de modification du code pénal relatives à l'avortement déposées par le Gouvernement.
Source : La Gaceta et Amnesty International