Pays-Bas : acquitté en appel d’avoir aidé sa mère à se suicider
Pays-Bas : acquitté en appel après avoir aidé sa mère à se suicider
En 2008, une citoyenne hollandaise de 99 ans, aveugle et fatiguée de vivre, jugeait sa souffrance trop importante et sans espoir d'amélioration. Son médecin traitant ayant refusé de l'euthanasier, elle a décidé de faire appel à son fils. Celui-ci, Albert Heringa, qui n'est pas médecin, a franchi le pas en aidant sa mère à se suicider, en marge des conditions légales fixées par la loi relative à l'euthanasie.Condamné en 2013 pour suicide assisté sur la personne de sa maman, Albert Heringa est allé en appel du jugement. Dans le cadre de cette procédure d'appel, la Cour d'Arnhem a récemment statué qu'il devait échapper à toute sanction, au motif qu'il avait agi dans une « situation d'urgence », ayant eu à décider entre respecter la loi ou se plier à une « obligation morale non écrite » en procurant à sa mère les produits mortels lui permettant de se suicider. D'aucuns n'ont pas manqué de voir dans cette affaire une dangereuse ouverture à ce qu'ils ont qualifié d' « euthanasie familiale...
- Luxembourg : priorité à la formation en soins palliatifs pour mieux accompagner la fin de vie
Au Grand-Duché de Luxembourg, depuis l'entrée en vigueur de la loi du 16 mars 2009 réglementant les soins palliatifs ainsi que l'euthanasie et l'assistance au suicide, toute personne en phase avancée ou terminale d'une affection grave et incurable a le droit de pouvoir bénéficier de soins palliatifs. Cette généralisation des soins palliatifs de qualité compte parmi les priorités du gouvernement luxembourgeois. Il s'agit de permettre à la personne en fin de vie, mais aussi à sa famille et son entourage, de passer les derniers moments dans les meilleures conditions possibles, que ce soit en milieu hospitalier, dans les établissements d'aide et de soins ou auprès des réseaux d'aide à domicile.Une grande importance est notamment accordée à la formation : depuis le 1er janvier 2015, Corinne Cahen, ministre de la Famille, exige, dans le cadre de l'agrément accordé aux gestionnaires de services pour personnes âgées, que 40% du personnel d'encadrement dispose d'une qualification d'au moins...
Maroc : élargissement de la loi sur l’avortement
Jusqu'à présent, au Maroc, la pratique de l'avortement n'était dépénalisée que dans le cas où la santé de la femme était en danger. Depuis plusieurs mois, cependant, certaines associations ont accentué la pression sur l'opinion publique et le monde politique pour réclamer un élargissement des conditions d'accès à l'avortement en vue de lutter contre « l'avortement clandestin et non médicalisé ». C'est ainsi que le 15 mai dernier, un communiqué annonçait que l'avortement pourrait dans un avenir proche ne plus être pénalement condamné pour les cas de viol ou d'inceste, ou dans le cas de graves malformations ou de maladies incurables du foetus, maladies dont la liste reste à définir.
Sources : L'Economiste et Gènéthique