L'euthanasie dénature-t-elle la pratique des soins palliatifs ?

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Le modèle belge des "soins palliatifs intégraux" dénature-t-il la pratique des soins palliatifs ?

Belgique - Le modèle belge des "soins palliatifs intégraux" dénature-t-il la pratique des soins palliatifs ?

Ce nouveau dossier de l'IEB  décrit le « modèle belge » des soins de fin de vie qui, depuis 2002, entend développer « les soins palliatifs pour tous », tout en autorisant la pratique de l'euthanasie sous certaines conditions.
Treize ans après l'introduction de ce dispositif légal, deux opinions s'affrontent : l'une consiste à affirmer que la dépénalisation de l'euthanasie a véritablement permis le développement des « soins palliatifs et continus », l'autre, à l'inverse, souligne que la banalisation de l'euthanasie phagocyte et dénature peu à peu la culture palliative, axée en principe sur l'accompagnement à la mort sans jamais la provoquer.
Après avoir exploré l'évolution de la philosophie palliative en Belgique, il convient de s'interroger sur les conséquences de cette approche « intégrale », tant pour le bien-être des patients, que pour la pratique des médecins et la prise en charge de la fin de vie dans les institutions de soins. 

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Québec : la résistance des médecins à l’aide médicale à mourir

Québec : la résistance des médecins à l’aide médicale à mourir

Au Québec, de nombreux médecins se sont élevés contre le vote d'une loi autorisant l'aide médicale à mourir.
Alors que la mise en application de cette loi, votée en juin 2014, est prévue pour le mois de décembre, les 29 maisons de soins palliatifs du Québec, s'appuyant sur le droit de retrait prévu par la loi, ont déclaré qu'elles refuseraient d'offrir l'aide médicale à mourir, provoquant la colère du Ministre de la Santé.

« L'euthanasie n'est pas un soin et encore moins un soin palliatif. Ça ne fait pas partie de notre mandat », a ainsi déclaré le Dr Michel L'Heureux, directeur général de la maison Michel-Sarrazin de Québec.

L'aide médicale à mourir consiste en l'administration de médicaments ou de substances par un médecin à une personne en fin de vie, à la demande de celle-ci, dans le but d'entraîner son décès.

La vive réaction des médecins canadiens, rappelle que l'euthanasie est loin de faire consensus, et heurte la plupart de ceux qui ont choisi cette profession pour soigner...

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