Conseil de l'Europe : GPA rejet définitif du Rapport De Sutter
Conseil de l'Europe : GPA rejet définitif du Rapport De Sutter
L'Assemblée Parlementaire du Conseil de l'Europe, qui regroupe 47 pays, a rejeté ce mardi 11 octobre la proposition de la gynécologue (Université de Gand) et sénatrice belge Petra De Sutter qui recommandait de légaliser et d'encadrer la pratique des mères porteuses.Ce texte avait pour objectif déclaré de protéger les enfants des conséquences de la maternité de substitution mais ne condamnait pas cette pratique.
La sénatrice belge Petra De Sutter, dont le premier rapport avait été rejeté au printemps dernier, est revenue à la charge avec un nouveau rapport modifié, le limitant aux « Droits de l'enfant liés à la maternité de substitution », et faisant totalement l'impasse sur l'évaluation de la pratique même de la maternité de substitution ou GPA.
Pour le Collectif No Maternity Traffic, qui s'est mobilisé dès le début, « prétendre traiter les conséquences d'une pratique injuste et contraire aux Droits de l'Homme sans condamner le principe même de la maternité de substitution ou GPA...
Belgique : risques potentiels de la pilule du lendemain
Un courrier DHPC (Direct Health Care Professionnal Communications), diffusé sous l'autorité de l'AFMPS (Agence fédérale des médicaments et des produits de santé), a récemment été envoyé aux professionnels de la santé afin de les informer de risques potentiels liés à l'utilisation du lévonorgestrel (Norlevo) ainsi que des recommandations pour limiter ces risques.Mieux connu sous le nom de « Pilule du lendemain », le Levonorgestrel (LNG) fabriqué par la firme Mithra à Liège (Postinor) et par Sandoz (Levodonna) à Vilvoorde, est un produit qui a pour but d'empêcher la survenue d'une grossesse après un rapport sexuel. Il doit être pris endéans les 72 heures qui suivent un rapport sexuel non protégé ou en cas d'échec d'une méthode contraceptive.
Outre le fait de mentionner que la pilule du lendemain ne marche pas toujours, la mise en garde publiée souligne que certains médicaments réduisent encore son efficacité et que dans ces cas, il convient de doubler la dose de LNG. Mais là encore, ...
Pays-Bas : fivete avec don de gamètes jusqu’à 50 ans
Aux Pays-Bas, la limite d'âge pour une FIV (fécondation in vitro) avec don de gamètes ou avec décongélation de ses propres ovocytes va passer de 45 à 50 ans. Actuellement, seules les femmes de 45 ans ou moins, et dont le prélèvement d'ovocytes a eu lieu avant leur 43ème année, peuvent bénéficier d'un tel procédé. Cette limite sera donc portée à 50 ans. Toutefois, après 45 ans, il n'y aura plus de remboursement possible.C'est en effet la décision que la Ministre de la Santé Edith Schippers a prise, rejoignant ainsi l'avis émis par l'association néerlandaise pour l'obstétrique et la gynécologie, la Nederlandse Vereniging voor Obstetrie en Gynaecologie (NVOG).
La ministre justifie sa décision par le fait que les femmes bénéficieront ainsi de quelques années de plus pour réaliser leur désir d'enfant, tout en soulignant qu'après 43 ans, les chances de succès sont fortement réduites. Elle souhaite également, de la sorte, éviter le tourisme procréatif vers des pays plus laxistes en terme ...