Belgique : l’euthanasie pour maladies psychiques en augmentation
Belgique : l’euthanasie pour maladies psychiques en augmentation
Le groupe de recherche End-of-Life Care composé de médecins belges et experts a analysé les données recensées par la Commission Fédérale de Contrôle et d'Evaluation de Belgique concernant l'application de la Loi Euthanasie de 2002 et en a récemment publié son analyse dans BMC Psychiatry.On y apprend que de 2002 à 2013, 179 euthanasies pour troubles psychiatriques et de démence ont été pratiquées. En 2002, elles représentaient 0.5% du total des euthanasies. La hausse en 2013 est considérable puisqu'elles s'élèvent à 3% en 2013.
La grande majorité des patients euthanasiés n'étaient pas en toute fin de vie (73% des personnes démentes et 91,6% des personnes dépressives) et pour 20% en moyenne de ces patients, il n'a pas été fait appel à un psychiatre comme l'exige la loi.
En effet, la loi énonce plusieurs critères pour accéder à l'euthanasie. Celle-ci doit être volontaire et délibérée, répétée et ne pas résulter de pressions extérieures. De plus, la personne doit être dans un état de...
Un hiver démographique s’installe, le monde aura besoin de largement plus de soins palliatifs.
D'après un rapport réalisé par la BMC Medicine, environ 75% des personnes en fin de vie devraient bénéficier de soins palliatifs. D'ici 2040, les services de santé britanniques devront faire face à une augmentation de 42% des demandes en soins palliatifs, soit 160.000 patients par an, atteints notamment de démence ou d'un cancer. Cette situation se retrouvera dans beaucoup d'autres pays développés. Mais, ceux-ci ne sont pas préparés à cette « vague grise ».C'est pourquoi, les services de santé doivent dès maintenant commencer à s'adapter à l'augmentation du nombre de décès à cause de maladies chroniques liées à l'âge, en se focalisant sur l'intégration et le renforcement des soins palliatifs à travers des services d'aides sociales et de santé. Car même dans certains pays développés, l'accès aux soins palliatifs est limité, puisque seulement 14% des demandes de soins sont assurées. Ainsi, les chercheurs préconisent de déployer une meilleure formation des infirmiers et des médecins s...